85- Pensées maritimes

J'ai toujours eu un rapport assez étrange avec l'eau. Je peux dire que j'ai le même vertige que j'ai avec le vide avec l'eau. Au final, cela revient au même, je me laisse très facilement impressionner par la distance qui sépare mon corps au sol, pour l'eau: le fond. Mais ce qui me donne le vertige, c'est plutôt l’irrésistible envie de faire le pas de sauter ou de plonger. Pourtant, j'aime me baigner, je rêve de faire de la plongée sous-marine et j'aime ce que la Mer évoque dans l'imaginaire...

84- J'ai toujours eu un faible pour les brunes

"Parce que quand on mange, on s'oublie"
Mercredi sera le jour d'ouverture pour le salon du Livre et de la Jeunesse à Montreuil! J'ai bien hâte. Étudiants, professionnels, n'oubliez pas de remplir et d'imprimer votre formulaire d'accréditation coupe-file pour une entrée gratuite: ICI!

83- Saint-Laurent

"Faut laisser un peu de vice quand même. Faut pas être fou!"

82- Une histoire de timing

C'est vrai que tout finalement, est une question de timing. Il suffit de se retrouver au bon moment au bon endroit pour se rendre compte de cela ou bien, l'inverse: s'en apercevoir lorsque l'on est conscient d'être passé de peu à côté de quelque chose. La notion de destin n'a rien à faire là-dedans. Cela m'arrive de m'imaginer tout un scénario sur le déroulement des choses si j'avais agit différemment ce jour-là, ou un autre jour... Encore des pensées inutiles donc car c'est de cette manière que l'on se créé des regrets...

81- Gare Montparnasse - Quai Numéro 4

"Tu pourrais avoir beaucoup de succès si tu mettais un peu du tien"
Il y a quelques jours, en accompagnant un ami à la gare, j'ai attendu quelques temps après que le train soit parti pour voir les éventuels retardataires rater le départ. Et effectivement, quelques secondes après la fermeture des portes, trois femmes déboulent avec leurs valises au bout de leurs bras pensant qu'elles pourraient faire rouvrir les portes en prenant à parti l'agent SNCF qui était à quai. Le train part finalement sans elles. C'est sadique je sais...

80- Mathilde

"Ses lèvres rouges possèdent le monde"

79- Journée de la flemme

J'ai quand même remarqué qu'il y avait des situations / images beaucoup trop récurrentes dans mes strips: le lit et la femme allongée ou la femme dénudée. J'essaie de faire un effort pour me diversifier un peu. Mais je sais pas si vous avez remarqué mais je trouve que en une semaine j'ai bien progressé: mon tracé gagne en confiance et mon système de colorisation est un peu mieux maîtriser. Ça m'incite encore plus à tenir ce rythme. Normalement, un nouvel épisode demain, comme d'habitude!

78- Décembre

Finalement, je peux comprendre pourquoi l'hiver est la saison préférée de certains de mes proches. Cette partie de l'année est propice à la poésie et à la créativité. Rien de mieux que de travailler avec un plaid, le chauffage allumé à côté et une tasse de thé. Et puis on se motive plus à se retrouver à plusieurs, histoire de pallier au manque de soleil: élément primordial pour notre bonne humeur. Il me tarde de voir les premiers flocons et de marcher la nuit dans les rues enneigées de Paris et de Strasbourg... Et puis bientôt les fêtes de fin d'année ou toute la famille disséminer un peu partout se rassemble pour quelques jours...

77- Paris, pas pris

J'ai toujours été étonné par les gens qui ont eu un jour le l'idée de monter sur Paris pour les études sachant qu'ils allaient quitter leur petit foyer familial. Je dis ça parce que moi, je me rendais pas compte de toutes les difficultés qu'il y avait pour s'adapter à la ville et son coût vu que j'étais un "privilégié": Je suis parisien et je peux encore être nourri, logé et blanchi par mon petit logis familial. J'arrivais presque à en avoir honte, honte d'habiter à deux stations de mon ancienne école, trajet que je faisait tous les jours en métro... comme un vrai Parisien...

76- Matin malin

"Tu exagères, ma robe était beaucoup plus décolletée"
C'est pas tout ça mais j'ai toujours la mini BD, "L'air de rien" à finir mais comme il me reste quelques page à esquisser, je repousse le moment de tout boucler... Soon... Sinon, j'ai reçu pas mal de bons retours sur mon travail depuis le redémarrage de ce petit espace, ce qui me motive bien pour continuer comme ça... Merci

75- Motivation hivernale

"Tu sais que t'es amoureux de quelqu'un quand tu passes plus de vingt minutes par jour à lui parler dans ta tête"
L'arrivée de l'hiver, c'est la bonne excuse du moment pour justifier mon inactivité déconcertante. Quoique je me bouge pas mal en ce moment. La preuve, cet espace est souvent mis à jour, avec les Nuages Bleus. Personne ne pourra maintenant dire le contraire... Et puis, je me suis aussi un peu lancé dans la musique, je ne dirais pas que je "compose" mais je reprends la guitare. Et ça fait du bien de trouver de bons enchaînement d'accords qui font une mélodie correcte.
Finalement, je ne glande plus comme il y a un mois...

74- Variable indéfinie

Être avec une personne aussi indécise et floue que soi, si ce n'est plus, c'est aussi accepter un quotidien fait d'imprévus. C'est beau lorsque cela va de paire avec une philosophie basée sur la recherche d'un amusement et du plaisir permanent. Parce qu'on a été incapable de se décider de où l'on devait se rendre, on finissait toujours dans un point sur une carte que l'on aurait jamais visité en temps normal...
Mais au final, on grandit et on nous est demandé de faire rapidement nos choix pour un futur solidement balisé. Au risque de faire un demi-tour dû à une "réorientation". On nous apprend à être sûr de nos choix et de nos décisions (sinon, c'est mal vu) et là tout change: on planifie tout longtemps à l'avance, des emplois du temps apparaissent avec leurs lots de dates butoirs...
Mais moi, je suis bien loin de tout ça, puisque je n'ai encore que seize ans dans ma tête...

73- Automne

"Avant qu'un baiser soit donné, on peut pas savoir s'il sera petit ou grand"
Cette saison me rappelle les nombreuses cueillettes de champignons que j'ai faites étant petit. Encore aujourd'hui, lors des balades en forêt, j'espère toujours secrètement apercevoir des créatures imaginaires ou des animaux sauvages. Cet été, en Bretagne, j'ai joué mon téméraire et j'ai traversé quelques bois jusqu'à ressentir ce sentiment de perte, au milieu de nulle part. Étant de nature assez déraisonnable, en plein chemin, l'éventualité de faire demi-tour était toujours écarté. Cela m'a coûté quelques blessures dûes aux ronces mais au final, j'ai toujours réussi à retrouver ma route. Du coup, je pense que je continuerai à nouveau à me perdre dans les bois comme un petit enfant...

72- Bonne nuit

  Je n'ai jamais aimé parler au téléphone ou par un autre moyen de communication indirect. Avec le combiné ou le portable en main, on n'est pas vraiment soi-même. Ce n'est pas une manière naturelle de parler sans voir son correspondant. Le langage du visage et du corps manquent, ainsi des incompréhensions et des silences se créés. Ne parlons pas des répondeurs... Après une succession de "bip" qui notent le suspense, par sa présence, il note l'absence...

- Me voilà de retour à Paris, je reprendre le but que je me suis imposé de poster régulièrement quelques petites choses ici... -