95- Pleure moi une rivière

"Là on est en Amérique, on est plus en Afrique"

Nos exigences et nos attentes envers nous-même changent beaucoup avec le temps (et c'est plutôt rassurant). Je crois que je ne suis qu'au milieu de la période où tout se chamboule le plus facilement en peu de temps, où tout est encore fragile. le début étant pour moi lorsque l'on commence à faire attention à ce que peut penser "l'autre" de nous, où nous prenons en considération l'image que l'on renvoie de soi. Je trouve beaucoup d'énergie à me dépasser sur la base de la jalousie, je me compare sans cesse. En me sentant en danger, je me mets en compétition et j'avance. Je peux être content d'être entouré de personnes très talentueux et incroyables. Il posent la barre très haute, me forçant à suivre le pas...

94- Soldes d'hiver

"Trop pas de respect? Mais c'est pas fait exprès!"

L'hiver, c'est la saison qui est, je pense, la plus propice à la mélancolie et à la rumination. On passe plus de temps à attendre: le temps que la bouilloire chauffe l'eau, le temps que l'on trouve la motivation pour sortir du lit et affronter le froid et puis le temps de mettre les couches nécessaire de vêtement. Ces petits moments d'inactivité sont comblées par des petites pensées volatiles. Et le temps qui n'est pas très bon et l'absence de neige ne fait que nous rendre plus triste... La solution serait de rester continuellement en mouvement pour s'occuper et moins penser pour rien. Et puis maintenant que les plages horaires normalement consacrées à regarder des séries en streaming risquent d'être fortement réduites vu les circonstances actuelles, il serait bon d'investir cet espace disponible intelligemment. C'est ce que j'essaie de me dire en fait...

93- Le pont des Arts

Je reviens doucement en essayant de reprendre la même dynamique de Novembre/décembre. Il faut dire que le grand malentendu sur le concours blog BD d'Angoulème 2012 m'a donné un sérieux coup dans ma confiance qui était sûrement trop grande. En résumé, je pensais que j'étais nominé pour ce concours mais en fait, c'était une demande de participation à un projet plus ou moins lié à cet évènement. J'ai donc raté l'occasion de m'inscrire pour ce concours et je me suis senti bien ridicule. Bref, épisode passé, je reprends le cours des choses, j'ai encore pas mal d'épisodes en tête qui risquent d'être oubliés si je ne les enferme pas dans des cases...

92- Joyeux Deux-Mille Douze

"Je veux pas que ma mère m'offre des choses utiles"
Un matin à Paris, c'est magique, surtout un 1er janvier. À 6h30, je courais dans les rues de Paris, frais pour rester éveillé encore pour quelques heures de plus. Sur les quais du métro, on avait le droit à un spectacle assez comique, comme si chacun avait un rôle précis à jouer dans une énorme peinture. Les plus drôles étaient sûrement le petit couple d'une soixantaine d'année du quai d'en face qui regardaient d'un air amusé les jeunes gens d'en face dans un piteux état... Penser que cela pourrait être par nostalgie me fait bien sourire...

Ainsi donc, je vous souhaite donc mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Vivez, courez, donnez sens aux mots jeunesse. Autorisez-vous des faux pas, des folies, sinon ce sera trop tard. Je vous souhaite de réaliser vos projets, vos envies, d'atteindre vos objectifs. Bonne année 2012!